Who is Cigalou ?

Bonjour ami(e) motard(e),

Je m’appelle Quentin – Cigalou pour les intimes – et je suis un motard. Accessoirement, je suis aussi un professeur d’histoire originaire du sud de la France, exilé dans le froid (ou chaud, ça dépend les points de vue) 93.

Il y a un an de ça, alors que je me gelais les rouflaquettes sur mon V-Strom tout pourri pour aller bosser, repensant aux essais de montures de folie dans des paysages sublimes au soleil enchanteur des magazines, je me suis dit : « tiens, ce serait marrant chaque semaine de faire une petite chronique un peu décalée sur le quotidien d’un motard tout simple qui roule tous les jours sur sa bécane d’occaz« .

Si tu viens de tomber par hasard sur ce site le mieux c’est peut être de commencer par le début, histoire de sentir l’état d’esprit du truc. Donc – sans te commander – je t’invite à lire mon tout premier billet qui fait aussi office de présentation (celui-ci : Esprit Motard, es-tu là ?)

Puis après tu fais comme tu veux. T’es motard(e) donc t’es libre bordel !

Par ailleurs, je suis amené comme on dit dans le jargon du blog à faire des « articles sponsorisés ». Et avant que tu me traites de sale vendu qui pue, je voudrais t’expliquer en quelques mots la démarche avec laquelle j’aborde les essais de matos ou de bécanes pour mes partenaires dans viedemotard.fr. Je fais une sorte de charte de déontologie quoi.

1. Un essayeur amateur. What else? 

Qui suis-je pour essayer et donner un avis sur un équipement ? Personne. Walou. Chuis pas un journaliste, chuis pas non plus un pilote. Chuis comme toi, un mec à qui on veut faire acheter pleins de trucs même s’il en a pas toujours besoin. Un consommateur quoi. Alors la mauvaise nouvelle, c’est que je ne suis pas un expert top calé qui a essayé des milliers de choses, ni un gars qui pousse en labo les équipements à leur maximum. Je les utilise au quotidien, dans un usage « normal ». C’est tout. La bonne nouvelle, c’est que du coup, je m’en tape un peu de savoir si le casque vibrouille à 320 km/h puisqu’en fait on ne va jamais à cette vitesse (ou alors t’es un sacré fondu). Par contre, contrairement aux pros, je commence toujours par regarder le prix du produit. Bah ouais, on dira ce qu’on voudra mais on est pas nombreux à pouvoir se payer  le dernier slip high-truc à 1000 euros. Donc, en gros, je n’ai que mon humble avis de motard qui roule tous les jours. Autrement dit, oui, je suis subjectif. Mais je reste persuadé qu’il vaut mieux une subjectivité assumée et sincère plutôt qu’une objectivité intrinsèquement artificielle.

2. Il n’y a pas de mauvais produits, il n’y a que des mauvais choix

Aujourd’hui – normes et contrôles sécurité obligent – je pars du principe qu’un équipement moto « en règle » est un produit sûr, ayant subi les crash-tests nécessaires. Certes, un défaut de fabrication peut toujours arriver mais ça reste anecdotique. Par conséquent, ce qui va déterminer l’achat de tel produit ou tel produit, c’est son prix, son agrément technique et son « look ». Bien évidemment, dans 98% des cas, le casque à 800e sera meilleur que celui à 90e. Sauf que tout le monde n’est pas Crésus. Donc la vraie question n’est pas celle que l’on trouve souvent dans les magazines : « Quel est le meilleur produit ? » mais « Quel produit, dans mon budget, correspond le mieux à mes besoins techniques, esthétiques et – surtout – à ma pratique ? « . Et le plus souvent, c’est sur ce dernier paramètre que les « erreurs de casting » se font. Exemple : on te dit que la S1000 RR est une moto formidable, certainement la meilleure au monde. Cool ! Tu l’achètes et tu pars faire de l’enduro avec tes potes. Au bout de 5 min tu la brûles car elle ne vaut rien… en tout-terrain. J’exagère ? Combien de fois ai-je entendu des types pester contre leur veste pas assez chaude en plein hiver alors qu’ils portaient un petit cuir mi-saison bien cintré ? C’est exactement le même problème. Ou, inversement, avoir la super combarde replica de la mort qui tue par 40°C en plein centre-ville sur ton scooter, c’est peut être un peu too much, non ? Donc, le but n’est pas tant de te dire si un produit est bon mais plutôt à quel usage il correspond. Après à toi de voir si ça correspond à ta pratique. Et sur ce plan là, en roulant tous les jours et en ayant déjà fait un paquet d’erreurs de « jeunesse », j’espère pouvoir ne pas trop me tromper…

3. Et si, malgré tout, c’est de la daube ? Ben je le dis, tout simplement…

Personnellement, je possède un vieux V-Strom, un casque, deux paires de gants, une paire de bottes, une paire de bottines, une veste d’hiver, un pantalon d’hiver, deux blousons, une combinaison de pluie et un jean coqué. Autrement dit, je suis déjà équipé et même bien équipé. Si je peux rouler gratos avec mes produits à tester, ben tant mieux (tu ferais pareil non ?) Mais du coup, si un de mes partenaires n’est pas content et ne veut plus travailler avec moi, ben tant pis : j’ai déjà tout ce qu’il faut à la maison. Je suis et reste un passionné. Viedemotard.fr est un délire – certes un peu mégalo – mais ça reste un délire de passionné qui veut partager sa passion. J’ai un « vrai » métier (si, si, prof c’est un vrai métier)  qui me suffit pour manger, entretenir ma petite bécane et être heureux. Je ne fais pas parti du « milieu » de la moto, et n’y ai aucun intérêt pécuniaire ou militant. Et, entre nous, c’est très chiant quelqu’un comme moi qui ne fait ça que pour le fun, car il fait toujours rien que ce qu’il veut. Par conséquent, je ne reprocherai jamais à une veste d’été de ne pas être imperméable ou pas assez chaude. En revanche, si j’y cuis comme dans un volcan à chaque feu rouge, c’est qu’il y a un soucis, il y a « arnaque » sur ce que l’on nous vend. Et là je le dis. Tout simplement.

Si tu désires avoir d’autres précisions, n’hésite pas à me les demander en commentaire (elles intéresseront certainement les autres aussi). Le but c’est vraiment qu’il n’y ait pas de lézard, que tout soit bien clair. Après on peut être d’accord ou pas d’accord avec ma démarche, c’est pas grave et c’est même bon signe : on est en démocratie bordel ! L’essentiel dans ce genre de truc, c’est d’être transparent. Car comme dirait Cahuzac : l’honnêteté, y a que ça de vrai.